Déjà au Moyen-Âge les rues étaient désignées par leur situation ou une particularité : la rue Calade était 'caladée', c'est-à-dire pavée de galets, un immeuble de la rue Têtes-noires arborait sur sa façade des têtes sculptées, et l'hôpital se trouvait dans la rue de l'Hôpital.
Vers la fin du XVIIIe siècle, on commença à honorer des personnages et commémorer des événements en donnant leur nom à une rue. De nos jours, les trois rues citées ci-dessus sont ainsi respectivement les rues Louis-Blanqui, Parmentier et Clément-Daniel.


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place du 19-mars-1962
Créée lors des reconstructions d'après-guerre dans un espace laissé vacant par des immeubles détruits, elle fut nommé ainsi pour commémorer la fin de la guerre d'Algérie.

boulevard du 4-septembre [boulevard de Stalingrad]

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  A

rue des Aires
Cette rue marquait la limite de l'urbanisation, et se trouvait à proximité de champs de céréales.

rue d'Alsace
Une des premières véritables rues de la Seyne, dont l'alignement était réalisé dès le XVIIIe siècle. Anciennement rue de la Miséricorde, rue de la Congrégation, puis rue de l'Evêché.

rue Pavé d'Amour [rue République]

ruelle des Amoureux [rue Lavoisier]

rue Ampère
Du nom du physicien et mathématicien français André Marie Ampère (Lyon 1775 - Marseille 1836).

rue Louis-Antelme
Anciennement rue Molière, d'après l'écrivain français Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière (Paris 1622 - Paris 1673). Elle fut rebaptisée rue Louis-Antelme du nom d'un ingénieur (1836 - 1906).

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  B

chemin des Baguiers [rue Emile-Combes]

avenue de Balaguier [avenue Pierre-Fraysse]

rue Honoré-de-Balzac
Du nom de l'écrivain français Honoré de Balzac (Tours 1799 - Paris 1850).

rue Henri-Barbusse
Du nom de l'écrivain français Henri Barbusse (Asnières 1873 - Moscou 1935). Ses opinions communistes et anti-militaristes ont conduit la municipalité de 1940 à débaptiser la rue, mais celle-ci reprit son nom à la fin de la guerre. Anciennement rue Edouard-Branly, du nom du physicien français (Amiens 1844 - Paris 1940), et rue du Gaz, probablement parce qu'elle longe un site de stockage de Gaz de France.

rue Max-Barel
Du nom du résistant français Max Barel.

placette de Beaussier [place Galilée]

rue Beaussier
Une des premières rues de la Seyne, qui conduisait du quartier Beaussier à l'église, alors située sur le bord de mer. La position de l'église est toujours la même, mais le comblement de la zone marécageuse a permis de gagner une centaine de mètres sur les eaux.

rue Julien-Belfort
Du nom d'un élu local.

rue de Berdiansk
Du nom d'un port ukrainien de la Mer Noire jumelé avec la Seyne.

quai François-Bernard [quai Gabriel-Péri]

rue Berny
Anciennement rue du Palais car elle abritait le tribunal et probablement la prison, elle fut rebaptisée rue Berny du nom de Louis-Balthazar Berny, maire de la Seyne de 1848 à 1852.

rue Berthelot

cours Louis-Blanc
Aussi connu comme le Cours, l'avenue qui abrite le marché quotidien est baptisée depuis la fin du XIXe siècle du nom de l'historien et homme politique français Louis Blanc (Madrid 1811 - Cannes 1882), socialiste, membre du gouvernement de la IIe République en 1848 et de l'Assemblée Nationale en 1870-1871.

rue Louis-Blanqui
Cette rue était pavée de galets afin que les charrettes ne s'embourbent pas les jours de pluie : de là lui vint son nom originel de rue Calade. Elle fut rebaptisée rue Louis-Blanqui du nom d'un révolutionnaire.

rue Léon-Blum
Anciennement rue Ferblanterie, elle fut rebaptisée rue Adolphe-Thiers à la fin du XIXe siècle, du nom de premier président de la IIIe République Adolphe Thiers (Marseille 1797 - St-Germain-en-Laye 1877). Elle prit ensuite son nom actuel de rue Léon-Blum d'après le chef du gouvernement du Front Populaire de 1936, Léon Blum (Paris 1872 - Jouy-en-Josas 1950).

rue Bourbon [rue Cyrus-Hugues]

place Bourradet [place Martel-Esprit]

rue Edouard-Branly [rue Henri-Barbusse]

rue Brassevin

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  C

rue Calade [rue Louis-Blanqui]

place des Capucins [place Germain-Loro]

rue Carvin
Originellement rue de l'Hôtel-de-Ville car le premier hôtel de ville s'y trouvait, à l'emplacement de l'actuelle boulangerie, elle fut renommée rue Pierre-Jouglas du nom du Premier Consul élu en 1751, issu d'une famille de notables seynois. Elle prit ensuite son nom actuel de rue Carvin du nom d'un déporté suite au coup d'état de 1851.

rue Cauquière
Du provençal cauca, fouler le raisin. Elle doit ce nom aux vignes plantées au début de la rue, et aux cuves à vin qui y étaient installées.

rue des Celliers

rue des Chantiers
Cette rue conduisait aux premiers chantiers navals.

rue de la Chapelle St-Esprit

rue Nicolas-Chapuy
Pendant l'épidémie de choléra de 1865, les élus locaux (Esprit Martel, maire, François Durand et Nicolas Chapuy, adjoints) se dévouèrent pour venir en aide à leurs concitoyens et endiguer la contagion. Nicolas Chapuy y laissa la vie. Une rue débouchant sur la place de la Lune, là où les premiers cas se déclarèrent, porte son nom. Autrefois impasse, elle fut ouverte en 1883.

rue Chevalier-de-la-Barre
En 1766, ce jeune étudiant fut accusé d'avoir brisé un crucifix. Il eut la langue et la main droite coupées, puis fut décapité et brûlé. Voltaire tenta vainement de le faire réhabiliter, mais il fallut attendre la Convention pour que ce fut fait.

rue Emile-Combes
Anciennement chemin des Baguiers, la rue fut rebaptisée rue Emile-Combes d'après l'homme politique français, ministre et chef de gouvernement de 1902 à 1905 (Roquecourbe 1835 - Pons 1921). Ce dernier, docteur en théologie, devint le fer de lance de l'anti-cléricalisme et fut l'initiateur de la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat en 1905. Ironie du sort, la rue longe sur toute sa longueur l'ancien couvent des Capucins, devenu aujourd'hui établissement privé catholique.

rue de la Comédie [rue J.-Rousset]

rue Condorcet
Du nom du mathématicien, économiste et philosophe français Marie Jean Antoine Nicolas de Caritat, marquis de Condorcet (Ribemont 1743 - Bourg-la-Reine 1794).

rue de la Congrégation [rue d'Alsace]

rue Courbet
Du nom du peintre français Jean Désiré Gustave Courbet (Ornans 1819 - La-Tour-de-Peilz 1877).

le Cours [cours Louis-Blanc]

le Petit Cours [rue Marius-Giran]

rue François-Cresp

rue Ambroise-Croizat
Anciennement rue St-Pierre, patron des pêcheurs, car elle était située à proximité du premier port, elle fut rebaptisée rue Faidherbe du nom du général commandant l'armée du Nord pendant la guerre de 1870, Louis Faidherbe (Lille 1818 - Paris 1889).
A la Libération, en 1945, elle devint la rue Ambroise-Croizat d'après le ministre portant ce nom.

rue Louis-Curet
Le chemin de Toulon ou chemin neuf fut pendant longtemps la seule voie conduisant à la cité voisine. Il devint la rue Louis-Curet du nom de ce propriétaire dont les chantiers navals construisaient des navires en bois.

rue Pierre et Marie-Curie
Du nom du physicien français Pierre Curie (Paris 1859 - Paris 1906), prix Nobel de physique en 1903, et de sa femme d'origine polonaise Marie Sklodowska (Varsovie 1867 - Sallanches 1934), prix Nobel de physique en 1903 et de chimie en 1911.

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  D

rue Clément-Daniel
Anciennement rue de l’Hôpital, car un hôtel-dieu dont s’occupaient les sœurs trinitaires était situé au milieu de la rue, elle devint rue Clément-Daniel du nom d'un médecin (issu d’une famille connue à Six-Fours depuis le Xe siècle), qui veillait au bon fonctionnement de l’hôpital.

rue Danton
Du nom de l'homme politique français Georges Jacques Danton (Arcis-sur-Aube 1759 - Paris 1794).

rue Philippine-Daumas
Au début du siècle, Philippine Daumas a cédé gratuitement du terrain à la ville afin d’élargir la rue qu’elle habitait et d’aménager des trottoirs. En remerciement, la ville a donné son nom à la rue en question.

rue Daumier

rue Auguste-Delaune
Du nom d'un sportif.

rue Denans [rue Evenos]

rue Denfert-Rochereau
Originellement rue St-Roch car elle débouchait sur une petite place occupée par une chapelle dédiée à St-Roch, invoqué pour guérir de la peste et du choléra, elle devint la rue du Peyron, du nom du quartier qu’elle desservait lorsque la chapelle disparut au XVIIe siècle.Elle fut par la suite rebaptisée rue Denfert-Rochereau, d'après le gouverneur de Belfort Pierre Denfert-Rochereau (St-Maixent 1823 - Versailles 1878) qui résista aux assauts allemands en 1871.

rue Descartes
Du nom du philosophe et mathématicien français René Descartes (La Haye 1596 - Stockholm 1650).

rue Diderot
Du nom de l'écrivain français Denis Diderot (Langres 1713 - Paris 1784).

chemin de Domergue
Nommé ainsi car il conduit au quartier de Domergue.

avenue François-Durand [avenue Pierre-Fraysse]

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  E

[place Martel-Esprit]

rue de l'Evêché [rue d'Alsace]

rue Evenos
Anciennement rue Denans, d'après une famille de notables seynois, elle fut rebaptisée rue Evenos du nom du marquis qui fit don de terrains importants afin d’étendre la commune.

chemin de l'Evescat
Ce chemin relie la Seyne au clos St-Louis, ancienne résidence de vacances des évêques, d'où son nom d'Evescat (évêché).

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  F

quai Saturnin-Fabre
L'ancienne rue ou avenue du Port, ainsi nommée car elle constitue le plus long des quais longeant le port, fut renommée quai Saturnin-Fabre au début du siècle, en mémoire de Saturnin Fabre, maire de 1886 à 1896 et conseiller général jusqu'en 1898.

chemin de Fabrégas
Nommé ainsi car il dessert le quartier de Fabrégas.

rue Faidherbe [rue Ambroise-Croizat]

rue Ferblanterie [rue Léon-Blum]

rue Jules Ferry
Du nom de l'homme d'état français Jules François Camille Ferry (St-Dié 1832 - Paris 1893).

rue du Petit Filadou [rue Marius-Giran]

rue Camille-Flammarion
Du nom de l'astronome français Camille Flammarion (Montigny-le-Roi 1842 - Juvisy-sur-Orge 1925).

rue de la Grande Forge [rue Baptistin-Paul]

avenue du Fort-Caire [avenue Garibaldi]

rue du Four de la mer [rue Gambetta]

place Benoît-Frachon
Anciennement place Noël-Verlaque, du nom d'un conseiller municipal vers 1865, qui était entré aux chantiers navals comme ouvrier pour gravie tous les échelons et terminer directeur. Elle devint en 1977 place Benoît-Frachon du nom de ce syndicaliste et résistant. Elle est aussi connue sous le nom de place de la Lune, peut-être parce que le rivage forme à cet endroit un croissant.

rue Franchipani
Du nom de Robert de Frangipani, seigneur-abbé de l’abbaye de St-Victor-les-Marseille, qui fut le principal artisan de l’indépendance de la Seyne, en 1657.

rue Pierre-Fraysse
D'abord appelée avenue de Balaguier car elle conduisait au quartier du même nom, elle devint avenue François-Durand en mémoire de son dévouement lors de l'épidémie de choléra de 1865. Elle prit ensuite le nom d'avenue Pierre-Fraysse, d'après un adjoint au maire décédé accidentellement en 1950.

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  G

place Galilée
Pendant longtemps, cette place ne porta aucun nom officiel et les riverains la nommaient alors la placette de Beaussier du nom du quartier où elle se trouve, jusqu'à ce qu'elle prit le nom de l'astronome italien Galileo Galilei (Pise 1564 - Arcetri 1642) pour devenir la place Galilée.

rue Gambetta
Originellement rue du Four de la Mer car le four à pain desservant les quartiers du bord de mer s'y trouvait, elle fut rebaptisée rue Gambetta d'après l'homme politique français Léon Gambetta (Cahors 1838 - Ville d'Avray 1882). Elle devint ensuite la rue Roger-Salengro, du nom de l'homme politique français Roger Salengro (Dunkerque, 1890 - Lille, 1936), ministre en 1936, pour être débaptisées par décision préfectorale en 1940 et retrouver le nom de rue Gambetta qui est encore le sien aujourd'hui.

chemin de la Petite Garenne
Nommé ainsi car il conduit au quartier de la Petite Garenne.

avenue Garibaldi
Anciennement avenue du Fort-Caire car elle conduisait au fort du même nom (aujourd'hui fort Napoléon), elle fut rebaptisée avenue Garibaldi lors du percement de la rue Lacroix d'après l'homme politique italien Giuseppe Garibaldi (Nice 1807 - Caprera 1882).

rue du Gaz [rue Henri-Barbusse]

rue Aimé-Genoud
Anciennement chemin de Tortel conduisant au quartier du même nom, elle pris le nom de rue Aimé-Genoud d'après un résistant.

rue Ghibaudo
Du nom d'un résistant seynois.

rue André-Gide
Du nom de l'écrivain français André Gide (Paris 1869 - Paris 1951).

rue Marius-Giran
Anciennement appelée rue du Petit Filadou car une corderie y était établie, puis le Petit Cours car parallèle au cours Louis-Blanc, elle devint la rue Marius-Giran d'après un maire de la Seyne.

rue Gounod

le Grand Môle [avenue Hoche]

rue de la Grande Forge [rue Baptistin-Paul]

boulevard du Gros Vallat [boulevard Jean-Jaurès]

rue de Grune [rue Martini]

square Etienne-Gueirard
Suite aux reconstructions d’après-guerre, ce square nouvellement créé fut baptisé du nom d’un ancien professeur de mathématiques de l’école Martini.

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  H

percée Hoche [traverse Pierre-Renaudel]

rue et quai Hoche
Le grand môle longeait l'ancien port, situé à l’actuel emplacement de la place Martel-Esprit. Lorsque le port fut comblé, le môle devint la rue du Grand-Môle.
Peu après la guerre de 1870,  la rue et le quai construit dans son prolongement furent baptisés du nom de Lazare Hoche (Versailles 1768 - Wetzlar 1797), général qui combattit les Autrichiens et les Prussiens.

boulevard des Hommes-sans-peur [boulevard Jean-Jaurès]

rue de l'Hôpital [rue Clément-Daniel]

rue de l'Hôtel de Ville [rue Carvin]

boulevard Hubert [boulevard Jean-Jaurès]

rue Victor-Hugo
Anciennement rue du Sac car elle était fermée à la circulation à son extrémité ouest, puis rue des Jardins car elle marquait la limite de l’urbanisation et desservait de nombreux enclos, elle fut rebaptisée rue Victor-Hugo, d'après l'écrivain français Victor Marie Hugo (Besançon 1802 - Paris 1885). Elle est toujours la plus longue rue du centre-ville.

rue Cyrus-Hugues
Nommée rue Bourbon au XVIIIe siècle en hommage à la dynastie régnante, puis rebaptisée rue de la Paix après la Révolution, elle devint la rue Cyrus-Hugues du nom de cet opposant au coup d’état de 1851 qui fut ensuite maire de la Seyne de 1876 à 1882, et conseiller général.

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  I

rue Isnard
Du nom d'un prêtre seynois prodigue avec les indigents.

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  J

rue des Jardins [rue Victor-Hugo]

boulevard Jean-Jaurès
D'abord boulevard Hubert, en remerciement à la famille Hubert qui offrit des terrains pour la voirie, puis boulevard du Gros-Vallat car il recouvre un ruisseau souterrain, le Gros Vallat, qui descend du Pont-de-Fabre pour se jeter dans le port, il devint boulevard des Hommes-sans-peur en souvenir de la batterie des Hommes-sans-peur établie par Bonaparte. Il prit ensuite son nom acutel de boulevard Jean-Jaurès d'après l'homme politique français Jean Jaurès (Castres 1859 - Paris 1914).

rue du Jeu de ballon [rue Messine]

rue Pierre-Jouglas [rue Carvin]

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  K

rond-point Kennedy
Anciennement rond-point des Sablettes car c'était le passage obligé en direction des Sablettes, il fut rebaptisé rond-point Kennedy d'après le président des Etats-Unis assassiné John Fitzgerald Kennedy (Brookline 1917 - Dallas 1963)
.

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  L

rue Pierre-Lacroix
Du nom du maire de la Seyne de 1865 à 1869.

rue Amable-Lagane
Anciennement rue de la Paroisse car conduisant à l'église, elle fut rebaptisée rue Amable-Lagane au début du XXe siècle du nom de cet ancien directeur des Chantiers Navals.

chemin de Lagoubran
Nommé ainsi car il conduit au quartier de Lagoubran.

place Laïk père et fils
Appelée depuis toujours place du Marché car elle termine le cours Louis-Blanc où se tient quotidiennement le marché, elle fut rebaptisée place Laïk père et fils du nom des commerçants juifs qui y résidaient et y furent arrêtés par la Gestapo avant d'être déportés.

rue Jacques-Laurent
Anciennement chemin des Moulières car conduisant des quartiers centraux (Cavaillon, Tortel, Beaussier) vers les Moulières, elle fut rebaptisée rue Jacques-Jaurent.

rue Lavoisier
Une des plus anciennes rues de la Seyne, surnommée ruelle des Amoureux avant la Révolution en raison de son étroitesse et de son obscurité, elle fut renommée rue Lavoisier du nom de l'inventeur de la chimie moderne, Antoine-Laurent de Lavoisier (Paris 1743 - Paris 1794). Elle conduisait les habitants du quartier Cavaillon sur le rivage ou le gros Vallat se jetait dans la mer.

place Ledru-Rollin
Du nom de l'avocat et homme politique français Alexandre Auguste Ledru, dit Ledru-Rollin (Paris 1807 - Fontenay-aux-Roses 1874), qui fut membre du gouvernement provisoire de la IIe République en 1848.

place Germain-Loro
En 1621, guéri de la peste, Michel Tortel, issu d'une des premières familles établies à la Seyne, avait fait ériger en remerciement un couvent destiné aux religieux capucins d'Aix-en-Provence. La place s'était ainsi appelée place du Séminaire, puis place des Capucins, avant d'être baptisée place Germain-Loro, en hommage à ce docteur en médecine seynois, dont le père, Henri Loro fut également un médecin de grande réputation. A l'emplacement du couvent a été bâtie en 1849 l'actuelle Institution Ste-Marie.

rue des frères Lumière
Du nom des industriels français, inventeurs du cinématographe : Auguste (Besançon 1862 - Lyon 1954) et Louis Lumière (Besançon 1864 - Bandol 1948).

place de la Lune [place Benoît-Frachon]

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  M

rue Jean-Louis-Mabily
Anciennement rue du Prieur car le supérieur de l’Ordre des Pénitents Gris y demeurait, elle devint la rue Jean-Louis-Mabily du nom d'un élu local. Issu d’une famille de meuniers et boulangers seynois, Jean-Louis Mabily fut proscrit pendant le coup d’état de 1851, avant de devenir plus tard adjoint au maire.

square Emile-Malsert
Comme l'école à laquelle il fait face, il a été baptisé du nom d'un directeur de l'école Martini.

chemin du Manteau
Relie la Seyne aux rivages de la baie du Lazaret.

rue Marceau
Anciennement rue des Tonneliers, elle fut renommée rue Marceau d'après François Séverin Marceau-Desgraviers, dit Marceau (Chartres 1769 - Altenkirchen 1796), commandant de l'armée de Sambre-et-Meuse en 1793 et vainqueur des Autrichiens en 1795, tué au combat.

place du Marché [place Laïk père et fils]

place Martel-Esprit
Le comblement du premier port de la Seyne donna naissance à la place Bourradet, dont l’origine du nom reste un mystère. La fontaine des capucins, alimentée par une source venant du couvent du même nom, fut inaugurée au centre de la place le 28 juin 1656, et était encore visible deux siècles plus tard. Elle fut remplacée après l’épidémie de choléra de 1865 par un obélisque, aujourd’hui situé dans le cimetière. Récemment, la place a été baptisée place Martel-Esprit du nom d'un ancien capitaine de frégate devenu maire de la ville.

rue Martini
Anciennement rue de Grune du nom d'un propriétaire important qui céda du terrain à la ville pour l'agrandissement de l'école de la Dîme, elle prit par la suite le nom de rue Martini.

rue Massenet
Du nom du compositeur français Jules Massenet (Montaud 1842 - Paris 1912).

rue des Maures [rue Baptistin-Paul]

rue du Docteur-Mazen
Du nom du maire de la Seyne de 1920 à 1940.

rue Messine
Initialement rue du Jeu de ballon, elle fut rebaptisée rue Messine du nom d'un donateur de terrain à la ville.

rue de la Miséricorde [rue d'Alsace]

avenue Frédéric-Mistral
Anciennement avenue des Sablettes car elle était un passage obligé en direction des Sablettes, elle fut rebaptisée avenue Frédéric-Mistral d'après l'écrivain français de langue provençale Frédéric Mistral (Maillane 1830 - Maillane 1914).

le Grand Môle, ou rue du Môle ou rue du Grand-Môle [avenue Hoche]

rue Molière [rue Louis-Antelme]

chemin des Mouissèques
Nommé ainsi car il conduit au quartier des Mouissèques.

chemin des Moulières [rue Jacques-Laurent]

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  N

chemin neuf [rue Louis-Curet]

# A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

  O

chemin de l'Oïde
Nommé ainsi car il dessert le quartier de l'Oïde.

# A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

  P

rue Marcel Pagnol
Du nom de l'écrivain et cinéate français Marcel Pagnol (Aubagne 1895 - Paris 1974).

rue de la Paix [rue Cyrus-Hugues]

rue du Palais [rue Berny]

chemin de Paradis
Nommé ainsi car il conduit au quartier de Paradis.

chemin Parmentier
Anciennement rue Têtes-Noires, car la façade d'un de ses immeubles était ornée de têtes sculptées, elle fut rebaptisée rue Parmentier du nom du pharmacien Antoine Augustin Parmentier (Montdidier 1737 - Paris 1813) qui introduisit la pomme de terre en France.

rue de la Paroisse [rue Amable-Lagane]

rue Jean-Marie-Pascal
Du nom d'un résistant seynois.

place Baptistin-Paul [place Daniel-Perrin]

rue Baptistin-Paul
Connue sous le nom de rue de la Grande Forge car M. Cheylan y tenait une forge, ou encore rue des Maures, peut-être parce que les nombreux charbonniers qui y habitaient avaient la peau du visage et des mains noircie par le charbon, elle fut baptisée rue Baptistin-Paul du nom du maire de la Seyne pendant la guerre de 1914-1918.

rue Pavé d'Amour [rue République]

rue des Pêcheurs [rue Ramatuelle]

place des Pénitents blancs [place Séverine]

quai Gabriel-Péri
Anciennement nommé quai Regonfle car un ruisseau souterrain débouchait sous ce quai, et sa rencontre avec les courants inverses venant de la mer produisait un ronflement, dit ‘Lou Regonfle’ en provençal. Il fut rebaptisé quai François-Bernard en 1909, du nom du maire de la Seyne de 1895 à 1900, puis quai Gabriel-Péri, du nom de l'homme politique et journaliste français Gabriel Péri (Toulon 1902 - Paris 1941), député communiste fusillé pendant l'Occupation.

place Daniel-Perrin
Créée lors des reconstructions d’après-guerre dans un espace laissé vacant par les immeubles détruits, elle prit le nom de place Baptistin-Paul du nom d’une des rues qui y débouchait. Elle fut récemment rebaptisée place Daniel-Perrin du nom d'un homme politique local assassiné en 1986.

rue Sauveur-Peter
Du nom d'un élu local.

rue Henri-Pétin
Du nom d'un élu local.

le Petit Cours [rue Marius-Giran]

rue du Petit Filadou [rue Marius-Giran]

[chemin de la Petite Garenne]

boulevard Etienne-Peyre
Du nom d'un conseiller municipal.

rue de Peyron [rue Denfert-Rochereau]

rue Plâtrière
Aussi connue comme rue de la Vieille Plâtrière, la rue Plâtrière rappelle l'existence d'un four à cuire le gypse.

le Port, ou rue ou avenue du Port [quai Saturnin-Fabre]

rue du Prieur [rue Jean-Louis-Mabily]

rue Pierre-Puget
Du nom du sculpteur français Pierre Puget (Marseille 1620 - Marseille 1694).

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  R

rue Racine
Du nom du poète français Jean Racine (La Ferté-Milon 1636 - Paris 1699).

rue Ramatuelle
L'ancienne rue des Pêcheurs est devenue au XVIIIe siècle la rue Ramatuelle en hommage à la famille Tortel de Ramatuelle, une des fondatrices de la ville. Elle n'a toujours pas changé de nom deux siècles plus tard.

quai du Regonfle [quai Gabriel-Péri]

rue Ernest-Renan
Du nom de l'écrivain français Ernest Renan (Tréguier 1823 - Paris 1892).

traverse Pierre-Renaudel
En 1905, ce passage étroit et couvert fut percé dans les immeubles de la rue Hoche pour relier le quai Saturnin-Fabre à la place Ledru-Rollin. Il fut ensuite agrandi pour devenir la traverse Pierre-Renaudel, du nom d'un député socialiste du début des années 1930.

rue République
Aussi connue sous le nom de rue Pavé d'Amour car elle était le lieu de rendez-vous de tous les amoureux, elle est baptisée officiellement rue République.

chemin du Vieux Reynier
Ce chemin reliait la Seyne au castellum de Six-Fours en traversant les quartiers de Châteaubanne et Vignelongue.

rue Robespierre
La rue Robespierre, du nom de l'homme politique français Maximilien de Robespierre (Arras 1758 - Paris 1794), une des plus anciennes rues de la ville, relie les quartiers originels de Beaussier et des Cavaillons.

rue Jean-Jacques-Rousseau
Du nom de l'écrivain et philosophe francophone Jean-Jacques Rousseau (Genève 1712 - Ermenonville 1778).

rue J.-Rousset
Anciennement rue de la Comédie car au XVIIIe siècle les entrepôts de marchandises longeant le Grand Môle abritaient des spectacles, elle fut rebaptisée rue J.-Rousset du nom d'un opposant au coup d'état de 1851 déporté.

chemin Louis-Rouvier
Du nom d'un résistant seynois.

rue du Docteur-Roux

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  S

avenue des Sablettes [avenue Frédéric-Mistral]

rond-point des Sablettes [rond-point Kennedy]

rue du Sac [rue Victor-Hugo]

rue de St-Clair

rue St-Pierre [rue Ambroise-Croizat]

rue St-Roch [rue Denfert-Rochereau]

rue Roger-Salengro [rue Gambetta]

rue Santeri
Du nom d'un résistant.

rue Savonnière [rue Taylor]

rue Marcel-Sembat
Du nom d'un homme politique.

place Séverine
Jusqu’à la destruction de celle-ci en 1925, la place des Pénitents-Blancs accueillait la chapelle de l’Ordre des Pénitents Blancs, inaugurée le 24 juillet 1639. Elle fut renommée place Séverine du nom de la femmes de lettres française Caroline Rémy, dame Guebhard, connue sous le pseudonyme de Séverine, qui fut l’élève de Jules Vallès.

rue Marius-Silvy
Depuis 1923, cette rue porte le nom d'un chef de musique qui dirigea la philharmonique la Seynoise pendant plus de 30 ans.

boulevard Staline [boulevard de Stalingrad]

boulevard de Stalingrad
Ce grand boulevard reliant le centre-ville aux quartiers périphériques du nord de la ville fut d'abord le boulevard du 4-septembre, avant que la municipalité d'après-guerre ne le renomme boulevard Staline, d'après l'homme politique soviétique Iossif Vissarionovitch Djougatchvili, dit Joseph Staline (Gori 1879 - Moscou 1953). Récemment le nom fut modifié en boulevard Stalingrad, en mémoire de la bataille qui vit la victoire des troupes russes sur l'armée allemande en 1942 et 1943.

# A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

  T

rue Taylor
Anciennement rue Savonnière car de nombreux fabricants de savon y étaient installés, elle fut rebaptisée rue Taylor du nom des frères qui avaient fondé un des premiers chantiers navals de la Seyne.

rue Têtes noires [rue Parmentier]

rue Thiers [rue Léon-Blum]

rue Maurice-Thorez
Du nom de l'homme politique français Maurice Thorez (Noyelles-Godault 1900 - en mer Noire 1964).

rue des Tonneliers [rue Marceau]

chemin de Tortel [rue Aimé-Genoud]

chemin de Toulon [rue Louis-Curet]

# A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

  V

rue du Docteur-Vaillant

boulevard du Gros Vallat [boulevard Jean-Jaurès]

[chemin du Vieux Reynier]

rue Vincent-Van-Gogh
Du nom du peintre néerlandais Vincent Van Gogh (Groot-Zundert 1853 - Auvers-sur-Oise 1890).

place Noël-Verlaque [place Benoît-Frachon]

rue de la Vieille Plâtrière [rue Plâtrière]

rue Voltaire
Du nom de l'écrivain français François-Marie Arouet, dit Voltaire (Paris 1694 - Paris 1778).


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